Consultez ici les réponses aux questions courantes sur les logiciels, leur installation et leur utilisation.

Question 1 : Installation : mode silencieux

Il est possible d’utiliser les installeurs Terrasol en mode silencieux (aucune question n’est posée mais la progression de l’installation est visible à l’écran) ou très licencieux (absolument rien n’est affiché dans ce mode).

  • Installation des logiciels : télécharger le fichier d’installation du logiciel à installer depuis notre Catalogue.
    Deux commandes sont possibles :

    • {nom_du_fichier_à_exécuter} /silent
      ou
    • {nom_du_fichier_à_exécuter} /verysilent

 

Lorsque le mode silencieux ou très silencieux est utilisé, le Runtime Thales et Java ne sont pas installés.
Il est donc possible d’installer tous les logiciels Terrasol les uns après les autres sans soucis.

  • Installation du Runtime Thales : téléchargez la dernière version sur notre page web

Activation de licences /  Gestionnaire de licences : Sentinel Admin Control Center / Thales Sentinel® LDK Run-time Environment et utilisez la commande ci-dessous pour l’installation (haspdinst_xxx_IXMZK.exe où xxx est le numéro de version):

{nom_du_fichier_à_exécuter} -i -nomsg

MsiExec.exe /i amazon-corretto-8.x.y.z-windows-x64-jre.msi /qn

Il convient de  remplacer x/y/z par le bon numéro de version pour correspondre avec le fichier fraîchement téléchargé.
C’est le commutateur final /qn qui détermine le lancement en mode silencieux.

 

Question 2 : FOXTA V4 – Frottement négatif

Le module Tasneg n’a volontairement pas été repris dans la suite de Foxta car il mettait en œuvre la méthode de Combarieu qui n’est plus normative (au sens de la NF P 94-262). Foxta v4 propose d’estimer et d’intégrer l’effet du frottement négatif sur une fondation profonde via le module Taspie+. Ce module permet d’évaluer le frottement négatif et son effet tout au long de la fondation profonde via la résolution de l’équilibre axial de l’ensemble sol-pieu. Pour plus d’informations, la présentation de Taspie+ illustre tous les aspects théoriques :

Foxta_v4_taspie_presentation_technique.pdf

Question 3 : FOXTA v3 – Bon à savoir…

  • Le système métrique est celui considéré dans l’ensemble des modules (m et kN). Les pressions et modules de déformation sont en kPa.
  • Plusieurs assistants sont disponibles et sont dispatchés en fonction des modules. A titre d’illustration :

– Assistants de calcul de qsl et kp,max : FONDPROF
– Assistant EI et ES : PIECOEF et GROUPIE
– Assistant de définition de la géométrie (structure et/ou charge) :
TASPLAQ et TASSELDO

Question 4 : TASNEG – Existe-il un autre moyen pour évaluer le frottement négatif sans passer par TASNEG?

Le module TASNEG est basé sur la méthode de Combarieu (rapport de recherche LPC 136 d’octobre 1985, indication dans l’annexe H de la NF p94‑262).

L’alternative serait d’utiliser TASPIE avec définition d’un profil de tassement imposé, ce dernier pouvant être évalué par modélisation sous TASSELDO. Le calcul TASPIE conduit directement à la position du plan neutre et au supplément d’effort axial correspondant à la mobilisation du frottement négatif.

Question 5 : GROUPIE – Quelle est la différence entre le mode manuel et le mode automatique ?

Dans le mode manuel, chaque pieu doit être caractérisé au préalable par des raideurs équivalentes en tête (par simple modélisation sous TASPIE et PIECOEF). Le problème se réduit ainsi à l’équilibre de la semelle soumise au torseur des efforts extérieurs et aux réactions en tête des pieux. Le calcul itératif, nécessaire pour gérer les non linéarités dues au comportement du sol, est mené de façon manuelle.

Dans le mode automatique, les pieux sont modélisés comme des poutres et l’interaction avec le sol est prise en compte de manière autonome. Le problème étudié est l’équilibre d’ensemble et le processus de calcul est totalement automatique.

Question 6 : GROUPIE – Comment prendre en compte l’effet d’interaction entre pieux (effet de groupe) ?

L’interaction entre pieux est à prendre en compte en modifiant manuellement les paramètres des lois d’interaction pieu-sol (pentes et/ou paliers des courbes).

Question 7 : PIECOEFF – A quoi correspondent les raideurs latérales équivalentes en tête du pieu ?

Il s’agit de raideurs tangentes qui expriment le comportement apparent de l’interaction pieu-sol. Ces raideurs sont exprimées sous la forme d’une matrice 2×2 pour tenir compte du couplage entre les degrés de liberté : déplacement latéral et rotation.

Question 8 : PIECOEFF – Pieu encastré dans la fondation… C’est simple, il suffit de bloquer la rotation en tête du pieu, n’est-ce pas !?

Pas du tout ! Bloquer la rotation en tête du pieu n’est pas équivalent à encastrer le pieu dans la structure, car même si cette dernière peut être considérée comme rigide, elle peut subir une rotation. Ainsi, l’encastrement dans la structure doit être pris en compte dans la définition du torseur de chargement appliqué en tête du pieu (transmission d’un moment).

Question 9 : TASPIE – Dans un calcul de type « pieu + maille », TASPIE fournit un tassement du sol sans pieu. A quoi correspond ce tassement ?

Le tassement évalué en absence du pieu (inclusion) est basé sur les modules de déformation du sol Esol qui constituent l’équivalent de modules œdométriques. Le tassement est évalué dans chaque couche (rigoureusement sous-couche) comme suit : du = q . Hcouche / Esol

L’approche précédente a du sens tant que la validité du modèle de type cellule élémentaire est démontrée (réseau de mailles infini : couches horizontales et chargement à étendue « infinie »). A charge égale, le tassement évalué sous TASPIE constitue une borne supérieure du tassement pouvant être généré si les dimensions de la zone de chargement sont limitées. Une comparaison peut être faite avec le tassement élastique 3D de TASSELDO en respectant pour la conversion la formule suivante Esol = E * (1‑n)/((1+n)*(1-2n))

Question 10 : PIECOEF – Le calcul retourne un écran d’erreur noir

Deux possibilités :

  • La rigidité du sol en surface est très importante devant la rigidité du pieu modélisé, raffiner le maillage en tête du pieu sur la hauteur « active » (longueur de transfert) où une bonne partie des efforts se développe.
  • La charge imposée est trop importante, le calcul n’arrive pas à trouver d’équilibre, dans ce cas réduisez le chargement imposé en tête. Si le calcul est à la limite de stabilité vous pouvez essayer d’augmenter le nombre d’incrément de calcul pour converger plus lentement mais plus surement vers l’état limite (voir figure ci-dessous)

Question 11 : TASSELDO – A quoi correspond le paramètre « tc » demandé par couche si le calcul du tassement œdométrique est activé ?

C’est un paramètre qui permet de renseigner sur la distribution de la pression de pré‑consolidation dans une couche donnée. Il est défini comme suit :

  • Si la surconsolidation est caractérisée par un rapport OCR (sans unité),
    tc = + OCR
  • Si la surconsolidation est caractérisée par un différentiel POP (pression exprimée en kPa),
    tc = – POP

Entre les deux approches élastiques 1D et 3D, laquelle choisir ?
Le résultat à privilégier est celui de la méthode « Elastique 3D ».
L’approche « Elastique 1D » est présentée à titre illustratif.

Question 12 : TASPLAQ – En fonction de la complexité du modèle (structure ou chargement à géométrie biaisée), le nombre de mailles peut facilement exploser et TASPLAQ ne peut plus calculer de manière optimale.

TASPLAQ limite le maillage à 4000 éléments, si vous effectuez un maillage plus fin que cela vous pouvez quand même lancer le calcul (Malgré la croix rouge sur l’onglet « maillage » et le bouton « lancer le calcul »).

Le temps de calcul sera considérablement allongé. Un calcul avec 3000 éléments dure environ 3 minutes avec une machine ordinaire, un calcul avec 6000 éléments est au moins 8 fois plus long.

Il faut donc diminuer au maximum le nombre de maille du modèle :

  • Aligner le plus possible toutes géométries en x et y (plaques, charges surfaciques, linéiques et ponctuelles).
  • Effectuer la discrétisation de la géométrie à la main en servant des options de raffinement pour minimiser le plus le nombre de découpage en x et y introduit.

Question 13 : TASPLAQ – Comment fonctionne l’option de « module de rechargement » – onglet «Couches»?

Cette fonctionnalité procède de la manière suivante :

Avec Eur/E0 > 1 (= 3 par défaut), σv0 (≥ 0) contrainte initiale en surface et p le supplément de contraintes :

  • Tant que p ≤ σv0 ,  les déplacements verticaux (tassements) sont calculés avec un module E = Eur> E0   pour toutes les couches de sols.   
  • Quand p > σv0 , les déplacements verticaux (utot) sont séparés en deux, utot = urechargement + uchargement :

– urechargement correspond au tassement du sol sous la charge σv0 avec un module E = Eur> E0  pour toutes les couches de sols.

– uchargement correspond au tassement du sol sous le supplément de charge (p – σv0) avec un module E = E0  pour toutes les couches de sols.

Question 14 : TASPLAQ – Que se passe-t-il si en affectant un pendage aux différentes couches de sol, ces couches remontent et rencontrent la base de la fondation ?

TASPLAQ ignore les sols qui se retrouvent au-dessus de la plaque. Si le pendage des couches remonte et rencontre la base de la fondation, TASPLAQ détectera automatiquement les couches en contact direct avec la sous face de la fondation.
Par contre, TASPLAQ ne gère pas les couches qui s’interceptent sous la plaque (épaisseur de couche négative).

Question 15 : TASPLAQ – Comment prendre en compte plusieurs plaques superposées ?

Sur la zone de superposition de plusieurs plaques, les caractéristiques mécaniques (E, ν et h) prises en compte correspondent à celles ayant le plus grand numéro d’ordre (colonne « Zone n° »). Ce principe facilite la modélisation de structures à inertie variable, il suit une règle de type DAPS (Dernier Arrivé, Premier Servi) et est applicable exclusivement dans la définition de la structure. Les charges, tous types confondus, sont superposables.

Question 16 : TASPLAQ – Où sont exprimés les efforts tranchants et moments fléchissants ?

Ces efforts sont exprimés au plan neutre de la plaque, soit pour une plaque classique au niveau du plan moyen situé à mi-épaisseur.

Question 17 : FONDSUP – Comment faire si la descente de charge est excentrée ?

Sous FONDSUP, la charge à renseigner doit être exprimée au centre et à la base de la semelle. Si le torseur de chargement initial ne respecte pas cette condition, il faut déterminer au préalable les charges équivalentes en appliquant les formules suivantes (en faisant attention aux signes).

Question 18 : FONDPROF – Comment faire pour négliger le frottement sur une certaine profondeur à proximité de la surface ?

Il suffit de définir une couche ayant l’épaisseur en question et de lui affecter un frottement limite qsl = 0,01 kPa.

Question 19 : FONDSUP – Suite au remplissage ou à la modification de l’onglet chargement, le calcul refuse de se lancer

Une croix rouge apparait dans l’onglet « Chargement » suite à la définition d’une nouvelle ligne (cas de charge).

L’erreur la plus fréquente est que l’excentrement de la charge e = M/Qv, soit le rapport du moment sur la force verticale est trop grand en comparaison avec les dimensions de la fondation. Les conditions à respecter pour chaque type de semelle sont les suivantes :

  • Fondation filante :
    fondsup_1

– avec Β la largeur de la fondation filante

  • Fondation rectangulaire :
    Fondsup_2

– avec Β la largeur de la fondation et L la longueur de la fondation

  • Fondation circulaire :
    Fondsup_3

– avec Β le diamètre de la fondation circulaire

Question 20 : FONDPROF – J’ai une erreur suite à un calcul avec option « Longueur imposée », quel est le problème ?

Vérifier la cohérence entre la longueur du pieu est la hauteur du modèle géotechnique défini dans l’onglet « couches ». Il est fort probable que le niveau de pointe, tenant compte de la cote de référence et de la valeur de longueur imposée du pieu, tombe sous la base du modèle de sol.



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